Séance de jeux coopératifs lors de la journée de l’éco-randonnée.

La première fois que j’ai découvert les jeux coopératifs, c’était dans le cadre d’un stage « l’art de vivre en paix ».

J’ai tout de suite adoré cette forme ludique et coopérative de jeux collectifs car en jouant de cette manière là, il se créait dans le groupe une atmosphère de partage ludique, stimulante et joyeuse.

Cela m’a donné envie de me former lors de journées dédiées, j’ai souvent proposé cette forme de jeu.

J’ai eu la chance d’être invité à animer une séance de jeux coopératifs par Edwin dans le cadre d’une rencontre après une éco randonnée organisée par Décathlon à Digne-les-Bains en juin 2018 .

J’ai eu comme participant le Directeur du magasin sans le savoir. Pour l’anecdote, il me demanda s’il pouvait retourner travailler, ne le connaissant pas encore à ce moment là, je lui proposai de continuer de jouer avec nous.

Voici une courte description de cette séance :

Dans un premier temps, nous avons joué à la jonglerie coopérative, c’est un jeu où l’on envoie une balle en l’air, puis plusieurs personnes, dans le même ordre, se déplacent dans l’espace. Succès assuré de l’activité. Une des participantes, étant ATSEM, a souhaité reprendre cette activité pour les enfants qu’elle accompagne.

La deuxième activité a été de faire prendre conscience au groupe de la différence entre une version compétitive et une version coopérative d’un même jeu. On donnait à chaque enfant un cerceau que l’on posait sur le sol et à chaque tour on en enlève un. Les personnes tournent autour et se précipitent dans un cerceau lorsque la musique s’arrête. Au fur et à mesure les participants sont éliminés. J’ai découvert ce jeu dans une école où j’ai animé des ateliers zen et de communication bienveillante qui ressemblaient au principe de la chaise musicale.

Après leur avoir proposé la version coopérative, on doit réussir à tenir dans le moins de cerceaux possible et trouver une stratégie pour rentrer dedans quelque soit le nombre de cerceaux restant.

C’est drôle de voir comment les participants cherchent des stratégies pour le faire.

Une autre version amusante s’est mise en place lors de ce jeu : j’ai invité les autres participants à jouer de la musique avec moi de façon spontanée et enrichissante pour tous.

Comme à la fin de chaque activité nous avons pris un temps de partage.

Une enseignante a indiqué que dans les jeux compétitifs certains enfants n’aimaient pas perdre, à en pleurer pour certains. Cela lui a donné envie d’adopter cette version.

Lors de mes différentes formations on nous faisait ressentir la différence entre ces deux façons d’animer. Cette manière d’enseigner une proposition de changement nous permettait d’intégrer l’expérience plus profondément grâce à nos sens, puis le débriefing l’ancrait dans notre cerveau.

On peut aller encore plus loin dans le processus d’apprentissage si l’on propose aux personnes de faire le lien avec leur vécu. Et encore plus loin si l’on a l’occasion de se revoir et de continuer à ancrer les processus pour un changement durable de nos comportements

La dernière partie a été consacrée à la créativité : Comment créer ses propres jeux coopératifs ?

Cette partie que j’aime beaucoup a été aussi très stimulante pour les participants. Cela a donné lieu à la création de jeux de balle, de fresbee etc.

Edwin, le responsable de Decatlon, qui était très satisfait, m’a remercié d’animer cette séance de jeux coopératifs et a eu la gentillesse d’offrir à l’association le matériel qui a servi à l’animation.
Un rapide témoignage du responsable de l’ONF en vidéo :

En espérant pourvoir recommencer cette expérience à nouveau dans le cadre de nouvelles invitation à participer à des événements.
Bien joyeusement.

Alexandre et Yashi